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Instruments de musique de capoeira:

Berimbau (prononcez «bérim-bow»): instrument de percussion traditionnel à une corde originaire d’Afrique et emblème de la capoeira. Joué par le maître ou les personnes les plus expérimentées, il mène le jeu et en dicte le rythme aux participants (du plus grave au plus aigu: gunga, médio, viola)  

Pandeiro (tambourin)  

Atabaque (tambour sur pied ressemblant au conga)  

Agôgô (paire de clochettes de métal)  

Rêco rêco (grattoir en bois)  

Caxíxí (petit panier en osier tressé contenant des pois secs et destiné à soutenir le rythme. On l’attache aux doigts du joueur de berimbau. Prononcez «cachichi»)

  Toques do berimbau/ Rythmes particuliers au berimbau:

Angola (rythme traditionnel joué au début de la roda et pendant la ladainha)

São Bento Pequeno (rythme identique à l’Angola, sauf que les notes haute et basse sont inversées)

São Bento Grande (rythme rapide et typique du style régional)

Aviso, Cavalaria (rythme servant anciennement à sonner l’alerte et avertir les participants de l’arrivée des forces esclavagistes ou des policiers)

Iúna (toque inventé par Mestre Bimba pour le jeu des maîtres ou des élèves plus avancés)

Santa Maria (rythme un peu plus lent et plus musical que les précédents)

Jogo de Dentro (rythme rapide pendant lequel les participants sont invités à faire preuve de toutes leurs habiletés)

Samba de roda (le berimbau est utilisé ici dans un contexte différent : les participants sont bel et bien placés en cercle, mais les participants dansent la samba plutôt que la capoeira)

Vocabulaire typique des chants de capoeira:

ACARAJÉ : Mets typique de Bahia. Crevettes enrobées de pâte, le tout frit dans l’huile de palme.

ALUNO : étudiant, (comme discípulo).

ANGOLEIRO : Joueur de capoeira angola.

ARAME : Fil de fer servant de corde au berimbau.

ARUANDÊ : Le mot proviendrait de Luanda (capitale de l’Angola).

AÚ : Mouvement de roue.

BERIBA : Bois tropical très souple servant à fabriquer le berimbau (quoique d’autres espèces conviennent aussi).

BATIZADO : Roda spéciale servant de cérémonie d’initiation ou de graduation.

BRINCAR : jouer comme un enfant.

CABAÇA : Calebasse séchée servant à amplifier le son du berimbau.

CABEÇADA : Coup de tête.

CAMARÂ : Déformation de camarada (camarade)

CANDOMBLÉ : Religion afro-brésilienne.

CAPOEIRA : Ce mot veut dire «brousse», c’est-à-dire les champs où les esclaves ont développé le jeu de capoeira. Aussi, abréviation de capoeirista; donc ne vous étonnez pas de voir le mot au masculin (o capoeira) pour désigner le joueur, alors qu’il est toujours au féminin (a capoeira) pour désigner le jeu.

CHÃO : Sol, terrain

CHULA : Chant de capoeira, consistant en appels et réponses chantés après la ladainha et avant le début du jeu.. Lente ou rapide, lancinante ou enjouée, chantée ou déclamée, la chula est le plus souvent une improvisation, dont les refrains sont repris par le choeur des participants. Elle est accompagnée par les berimbaus de différentes tonalités ainsi que par l'atabaque (tambour africain), le pandeiro (tambourin), le reco-reco (grattoir de bois) et le agôgô (clochettes de métal).

COMPRAR O JOGO : Entrer dans le jeu en s’interposant devant l’un des deux participants (en régional).

CORPO FECHADO : Littéralement, «corps fermé». La tradition orale rapporte des cas de capoeiristes ayant développé leur énergie interne (le chi des chinois) à un point où même les balles de fusil ne pouvaient transpercer leur corps.

CORRIDO : Appels et réponses légèrement différents l’un de l’autre, chantés durant le jeu des capoeiristes.

DENDÊ : Huile de palme.

DEUS : Dieu. L’expression «Viva meu Deus, Camarâ» est le moment où les joueurs peuvent s’élancer et débuter la roda.

EMBORA : Ir-se embora veut dire «s’en aller»

GINGA ou JINGA : Balancement du corps, pas de base de la capoeira, autour duquel sont exécutés tous les mouvements. Balancement d'un côté à l'autre en suivant la cadence.

IÔIÔ : Mot d’origine africaine utilisé par les esclaves pour désigner le propriétaire de la plantation de canne à sucre.

JOGAR, JOGADOR : Jouer, joueur. Dans un sens plus ludique : brincar

LADAINHA : Litanie, solo parfois improvisé par le leader, en guise d’ouverture ou de prélude à la roda.

LIGEIRO : Léger, rapide. Sensation d’être porté par l’énergie de la roda, la musique, les chants.

MACULÊLÊ : Danse tribale d’origine africaine pratiquée avec des bâtons de bois ou des sabres (dans le cas des danseurs plus avancés).

MALANDRAGEM : L’art d’être «voyou», c’est-à-dire de provoquer l’adversaire, lui faire des feintes, etc.

MALICIA : Malice, ruse, astuces et feintes destinées à tromper l'adversaire.

MANGANGÁ : chamane, guérisseur.

MARTELO : le coup du marteau.

MARINHEIRO : Marin, pêcheur.

MATAR : Tuer

MENINO, MENINA : enfant

MESTRE : Maître, professeur de capoeira renommé.

NÊGO : Nègre, homme noir

PAU : Bâton, bout de bois.

PRETO : De couleur noire.

QUILOMBO : Communauté autonome fondée par les esclaves en fuite et possédant un mode de gouvernement calqué sur le modèle africain.

RODA : Ronde. Nom donné à l’événement incluant les chants, le jeu, etc. Nom donné au lieu physique lui-même (le cercle).

SALVADOR : Port du Brésil, capitale de l'État de Bahia, 1 800 000 habitants, berceau de la capoeira moderne.

SAUDADE : Nostalgie

SENHOR, SENHORA : Monsieur, madame. Au masculin, senhor peut être utilisé pour désigner le propriétaire (voir Iôiô). Au féminin, Nossa Senhora veut dire «Notre Dame» (connotation religieuse).

SENZALA : Le quartier, les baraquements qui servaient d’habitation aux esclaves travaillant sur les plantations de canne à sucre.

TOCAR : Verbe voulant dire «jouer un instrument de musique».

VADIAR : Flâner, traîner. Terme parfois employé pour «jouer la capoeira», qui en dit long sur la mauvaise réputation qu’avaient les capoeiristes avant les années 1930.

VOLTA AO MUNDO : « Le tour du monde », faire le tour du cercle en marchant pour se reposer, ou comme invitation a entrer dans la roda.

ZUMBI : Roi du Quilombo de Palmares (le plus grand et le plus puissant de tous, une nation en soi). Héros de la résistance contre les esclavagistes portugais au XVIIIe siècle.